vendredi 5 avril 2013

La guerre de frontière sud-africaine II



L’escalade finale (1987-1989)

2ème partie : Les unités, leurs tactiques et leurs matériels

par Jérôme Percheron






L’armée du FAPLA - organisation et tactique

L’organisation du FAPLA est calquée sur celle des armées du pacte de Varsovie, mais articulée en brigades contenant moins d’hommes que les divisions de type soviétique, ce qui est adapté au niveau de l’encadrement angolais et au terrain. En plus des brigades, il existe des unités blindées indépendantes de la taille d’un bataillon nommées « groupements tactiques », regroupant une douzaine de chars T-55, chargées théoriquement d’éclairer les brigades (lors des affrontements, ils serviront en réalité de réserve).

Une brigade du FAPLA est un ensemble cohérent d’environ 2000 hommes, organisé en 3 bataillons d’infanterie portée sur blindés BMP-1 et BTR-60 (plusieurs dizaines) et soutenus par des tanks légers amphibie PT-76 et des véhicules de reconnaissance BRDM-2, une compagnie de tanks avec environ 20 T-54/55 et un bataillon d’artillerie à 6 batteries (2 de 6 obusiers de 122 mm, 2 de 4 canons de 76mm, une de 8 LRM de 122mm BM-21, et une de 6 tubes de 120mm). A ceci s’ajoute la DCA composée de SAM-8,9 et 13 ainsi que des canons ZSU de 23mm. Des unités du génie avec des moyens de franchissements de cours d’eau et des unités de logistique sur camions soviétiques, assurent une bonne mobilité à la brigade. Le support technique requis pour mettre en œuvre ces équipements modernes est assuré par des conseillers militaires soviétiques, cubains, est-allemands et vietnamiens.

La doctrine militaire du FAPLA est également copiée sur le modèle soviétique, mais le niveau d’entraînement des Angolais est insuffisant pour mettre en place l’approche méthodique et brutale de l’offensive caractéristique de ce modèle. La piètre qualité du corps des officiers angolais ne leur permet pas de bien maîtriser des notions tactiques essentielles comme la coordination des différentes armes, la combinaison de la manœuvre et du feu, etc. malgré un abondant matériel à leur disposition. La présence de nombreux conseillers techniques et militaires du bloc de l’Est ne remplace pas un entraînement et une expérience suffisante. Pour résumer, la théorie est comprise, la pratique n’est pas à la hauteur. L’armée de l’air angolaise est largement pourvue en chasseurs Mig-21, bombardiers Mig-17, Su-22 et Mig-23. Ses effectifs sont principalement constitués de Soviétiques et de Cubains.

La SADF en Angola - organisation et tactique

L’organisation sud-africaine est unique. Elle est faite d’un mélange de flexibilité et de mobilité issu de sa propre expérience, comme la guerre des Boers contre l’empire britannique, les guerres coloniales contre les Zoulous et les « Long Range Desert Group » de la 2e guerre mondiale aux côtés des Anglais. La doctrine en vigueur au début de l’opération « Modular » en est le parfait exemple : elle est basée sur la primauté de la mobilité et la combinaison des tactiques de combat conventionnelles avec celles de la guérilla. Elle est bien adaptée au terrain particulier que représente le bush africain, avec sa succession d’espaces ouverts favorisant la manœuvre et de végétation dense avec des distances d’engagement très courtes, propices aux embuscades, dans lesquelles les véhicules lents ou peu manœuvrables sont vulnérables.

Le matériel, de conception nationale pour cause d’embargo, est adapté au terrain avec des véhicules blindés à roues rapides et bien protégés contre les mines (la série des Ratel, les transports de troupes Casspir et Buffels), dotés d’une grande autonomie et aisés à réparer. En effet, les distances à parcourir sont très importantes : la zone potentielle des combats (frontière Namibienne de l’océan jusqu’au sud-est angolais) court sur une longueur d’environ 1600 km : pour donner un ordre d’idée, c’est la distance de Londres à la frontière entre la Pologne et l’Ukraine. L’artillerie est excellente avec les G5 de 155mm et les LRM de 127mm. Elle bénéficie d’équipes d’observateurs, dans les unités de reconnaissance, qui lui permet de connaître parfaitement les positions de l’ennemi.

Les troupes engagées en première ligne lors de l’opération « Modular » et suivantes sont peu nombreuses (environ 3000 hommes au plus fort de l’offensive, lors de l’opération Hooper, unités de services comprises) mais pour la plupart professionnelles ou volontaires et très bien entraînées. Contrairement a une idée reçue, 60% d’entre-elles sont des volontaires noirs. C’est seulement à partir de mars 1988 (opération Packer) que les réservistes sont appelés pour les relever. Les réservistes sont tous blancs car l’Apartheid interdisait aux noirs de faire leur service militaire. Il y a malgré tout de nombreux réservistes et appelés effectuant leur service militaire qui ont participé directement ou indirectement à cette guerre depuis 1975, car des dizaines de milliers d’entre eux sont affectés au maintien de l’ordre, à la garde des installations et à la sécurisation des voies de communications à la frontière Angolaise, en Namibie et en Afrique du sud même face aux mouvements anti-apartheid de plus en plus puissants. Toute une génération de Sud-Africains blancs a fait son service militaire dans ce contexte, dans les années 70 et 80.

La 20eme brigade sud-africaine, qui contre l’offensive du FAPLA, en composée de groupements interarmes constitués principalement des éléments de 3 bataillons : le 32eme bataillon (voir chapitre consacré à cette unité), le 101eme bataillon d’infanterie et 61eme bataillon mécanisé.

Le 61eme bataillon mécanisé (« 61e Mech ») est composé de 55 Ratels de tous types (chasseurs de chars, soutien rapproché, transport d’infanterie). Un escadron de 13 chars Olifant lui est rattaché à partir de l’opération Hooper. C’est un vétéran de la guerre du bush, ayant notamment participé à l’opération « Protea » en 1981. Les 101ème et 32ème bataillons comprennent chacun quatre compagnies montées sur véhicules blindés de transport Casspir et Buffel, une compagnie lourde équipée de mortiers, ainsi que 2 escadrons anti-char sur Ratel-90.

L’UNITA, entraînée par les Sud-Africains, passe progressivement d’une force de guérilla à une force conventionnelle comprenant plusieurs bataillons réguliers avec leurs propres armes collectives. Elle assure une grande partie des reconnaissances pour le compte des Sud-Africains. Elle est la seule à pouvoir mettre en ligne des équipes pour le tir des missiles anti-aériens Stinger, fournis par les américains exclusivement à l’UNITA. De telles équipes seront intégrées dans les unités d’artillerie sud-africaines, dans les régions où l’UNITA est présente.

L’armée de l’air, la SAAF, a beaucoup souffert des sanctions internationales et aligne du matériel vieillissant dont les pièces de rechanges manquent : BAE Boucanier et Camberra, Dassault Mirage III et, le plus récent de son parc, le Mirage F1. La volonté de ne pas risquer inutilement les quelques précieux avions opérationnels, la densité des défenses sol-air cubaines et du FAPLA, ainsi que le manque de défenses anti-aériennes des troupes au sol, entrainera, malgré un grand courage des pilotes, une perte progressive de la supériorité aérienne, compensée il est vrai par l’excellence de l’artillerie à longue portée. Les conséquences auraient pu être bien plus graves si les attaques aériennes ennemies s’étaient avérées mieux coordonnées et plus précises.

Le 32e « Buffalo » bataillon

Cette unité atypique représente apparemment un paradoxe : spécialisée dans la lutte antiguérilla, elle a pour mission initiale de traquer les membres du MPLA et du SWAPO, mais est constituée majoritairement de noirs, appartenant à une centaine d’ethnies différentes, et de blancs. Tout ce petit monde cohabite en bon intelligence au service d’un régime fondé sur la séparation des blancs et des noirs…

Lors de la guerre d’indépendance Angolaise qui a entraîné le départ des Portugais en 1975, en plus des principaux mouvements de libération que représentaient le MPLA et l’UNITA, il y en avait un 3eme, le FNLA (Front National de Libération de l’Angola), de tendance conservatrice, sur lequel les Sud-Africains avaient misé au début. Il a été battu par le MPLA et une partie de ses soldats a retraité vers le sud du Pays, jusqu’à atteindre la frontière sud-africaine. Ils ont alors été pris en charge par la SADF qui les a organisés en unité antiguérilla pour combattre le MPLA/FAPLA. Le 32e bataillon était né. Quelques années plus tard, en 1980, la Rhodésie accédait à l’indépendance et devenait le Zimbabwe. Les militaires professionnels rhodésiens ou mercenaires des RLI (Rhodesian Light Inftantry), blancs et noirs, qui avaient soutenu l’ancien régime, ont trouvé refuge en Afrique du Sud. La SADF s’est immédiatement servi de leurs compétences reconnues en matière contre-insurrectionnelle. Une partie d’entre eux a entraîné et fourni les cadres nécessaires au 32e bataillon.

Cette unité d’élite commence alors à intervenir en Angola dans le plus grand secret : contre les bases du SWAPO, pour « nettoyer » des régions de la présence du MPLA ou pour soutenir l’UNITA. Ce sont des hommes du 32e bataillon qui ont fait prisonnier un conseiller militaire soviétique en 1981. Lors de l’opération Modular, le bataillon est intégré à l’organigramme de la 20e brigade et sert à la fois en reconnaissance, infiltration et en encadrement de l’UNITA.

Les membres du 32e bataillon se sont construit une petite ville, « Buffalo », en Namibie. Pendant leurs périodes de repos, certains de ses soldats louaient leurs services en tant que mercenaires, comme lors de la tentative de coup d’état aux Seychelles en 1982. Après la chute de l’Apartheid et l’arrivée de l’ANC au pourvoir en Afrique du Sud, cette unité a été dissoute et la ville de Buffalo évacuée. C’est tout naturellement qu’ils se sont reconvertis en mercenaires à plein temps, au sein de sociétés privées de sécurité comme Executive Outcomes, fondée par un ancien du 32e bataillon. On retrouve leur trace en Angola et au Sierra Leone dans les années 90, puis dans tous les points chauds du globe (Afghanistan, Iraq, …).

Les principaux matériels terrestres FAPLA/ cubains

Ils représentent l’armement standard des « pays frères » du bloc soviétique. Ce ne sont toutefois pas les plus modernes, ces derniers étant réservés au théâtre européen.

Les chars

 -T-34/85 : un vétéran de la seconde guerre mondiale. Le T-35/85 représente l’ultime version du célèbre T-34, char moyen standard de l’armée rouge pendant la seconde guerre-mondiale. Quelques exemplaires sont encore aux mains du FAPLA dans les années 80.

- T-54 et T-55 (version améliorée du précédent) : char de combat standard du pacte de Varsovie dans les années 60 et 70. Massivement vendu à l’exportation par l’URSS, caractérisé par un puissant canon de 100mm à haute vélocité (donc pouvant facilement percer les blindages adverses), une silhouette basse difficile à viser. Il pêche toutefois par une ergonomie intérieure déplorable fatiguant rapidement son équipage et nuisant à son endurance et sa réactivité.

Char T-55 (via wikipedia)

- T-62 : successeur du T-55, mais qui sera remplacé rapidement par le T-72 (non exporté dans les années 80 en-dehors du pacte de Varsovie). Quelques exemplaires de ce char moderne sont signalés comme étant fournis par l’URSS au FAPLA, leur présence est attestée lors des combats défensifs devant Cuito.

Les véhicules blindés de combat d’infanterie
BMP-1 

 Ils sont destinés à amener l’infanterie au plus près des objectifs tout en la soutenant de leurs armes de bord. Le BMP-1, qui équipe le FAPLA, est le modèle standard du pacte de Varsovie de l’époque. Il peut transporter 8 fantassins et est équipé d’un canon à basse vélocité de 73mm pour leur soutien rapproché.


Véhicule de Combat d'Infanterie BMP-1 (via wikipedia)
Il est malgré tout fréquent de voir les soldats du FAPLA à pied à côté des chars ou agrippés aux superstructures de ceux-ci, ce qui les rend très vulnérables en cas d’attaque ou de tirs d’artillerie. L’emploi de ces véhicules nécessite une très bonne coordination blindés/infanterie, ce qui était hors de portée des officiers du FAPLA.

 Les véhicules de reconnaissance

- BTR-60 et BTR-70 : véhicules amphibie 8x8, équipés de 2 mitrailleuses et pouvant atteindre 80 km/h sur route


BTR-60P (via wikipedia)
- BRDM-2 : automitrailleuse amphibie 4x4, équipée d’une mitrailleuse lourde de 14.5mm et/ou de missiles anti-char.

 Les systèmes anti-aériens

- ZSU-23 : automoteur anti-aérien, destiné à la protection à courte portée. Il possède 4 canons de 23mm dirigés par radar et tirant simultanément, ce qui lui confère une cadence de tir très élevée pouvant rapidement saturer une zone. Son emploi en tir tendu contre l’infanterie peut également être dévastateur.

 - SAM-2 : système de missiles sol-air à longue portée non mobile, un des tous premiers mis en service par l’URSS à la fin des années 50. C’est un système de ce type qui avait abattu un avion de reconnaissance américain U2 au-dessus l’URSS en 1960.

- SAM-8 : automoteur 6X6 lanceur de missiles sol-air à courte portée avec radar, moderne et très mobile.


SAM-8 (via wikipedia)

- SAM-9 : automoteur 4x4 léger lanceur de missiles sol-air à très courte protée

- SAM-11 : système plus lourd et plus récent de missiles à moyenne portée, monté sur châssis chenillé, entré service en 1980 en URSS.

L’artillerie :

- 122mm D-30 : obusier de campagne standard, d’une portée maximum de 20km.

- 130mm M-46 : équivalent au D-30

- BM-21 : lance roquettes multiples de 122 mm monté sur camion et d’une portée maximum de 20 km

Les principaux matériels terrestres sud-africains

Les chars

Le seul véritable tank sur chenilles engagé par la SADF est l’Olifant, en réalité un vénérable char Centurion britannique développé à la fin de la seconde guerre mondiale, dont l’Afrique du Sud a acheté 250 exemplaires en 1957. Améliorés par la SADF (changement du moteur, ajout de dispositif de vision nocturne, télémètre moderne, etc..), la vingtaine d’exemplaires engagés à partir de l’opération Hooper ont tenu la dragée haute aux T-55 adverses pourtant plus récents.

Les véhicules blindés de combat à roues : la série des Ratel

Ratel-90 

L’embargo international sur les armes suite à la politique d’Apartheid a conduit l’Afrique du Sud à développer ses propres systèmes d’armes, afin de ne pas être dépendante des pièces détachées achetées à l’extérieur. Quitte à repartir d’une feuille blanche, autant concevoir un engin bien adapté à son environnement. Ce dernier est principalement caractérisé par de longues distances à parcourir sans infrastructures pour la maintenance, de savane, espace dégagé propice à la manœuvre mais où un véhicule peut être détruit de loin s’il n’est pas assez véloce, et surtout de bush, où la végétation peut devenir si dense que la visibilité devient presque nulle. Dans ces milieux, un tank classique, lourd, relativement lent et à la maintenance délicate n’est pas très adapté. C’est pourquoi, dans les années soixante-dix, une gamme de véhicules à roues, rapides, robustes et endurants a été développée, les Ratel, du nom d’un petit mammifère carnivore assez répandu en Afrique sub-saharienne, qui a la réputation d’être teigneux et résistant.


Ratel-90 (via wikipedia)
Sur la base d’un véhicule blindé 6x6, à la caisse spécialement étudiée pour dévier les explosions de mines, une première version, le Ratel IFV (Infantry Fighting Vehicule) ou Ratel-20, entre en service en 1977. Il permet de transporter, en plus de son équipage de 4 hommes, une section de 7 fantassins équipés et de les appuyer avec son canon automatique de 20mm en tourelle et sa mitrailleuse.

Viennent ensuite les Ratel-60 et Ratel-81 (ce dernier ayant remplacé le premier) et sont destinés au support d’infanterie, avec pour le premier un mortier de 60mm en tourelle et pour le second un mortier de 81mm, mais sans tourelle.

Ratel-81 

Le plus connu est certainement le Ratel-90, entré en service au début des années 80, équipé d’un canon de 90mm en tourelle. Il s’est avéré, lors des rencontres avec des engins mieux blindés comme des tanks, que la relative basse vélocité du canon ne permettait pas de transpercer leur blindage frontal, ni de les endommager à longues distances. Les équipages ont du apprendre à manœuvrer, se servant de leur mobilité supérieure pour atteindre les tanks adverses de flanc ou par l’arrière à courte distance, voire en visant les chenilles, barbotins ou organes de vision pour les immobiliser. Il n’était pas rare qu’au moins 7 coups soient nécessaires pour immobiliser ou détruire un T-55. Sachant que la tourelle n’était pas stabilisée automatiquement, et donc ne permet pas le tir en marche, on peut se rendre compte du sang froid nécessaires aux équipages, pour, en plein combat, s’approcher des tanks adverses, s’immobiliser pour que la tourelle soit bien stable, tirer et repartir aussitôt, d’autant que le blindage a été sacrifié à la vitesse et à l’accélération.


Ratel-81 (via wikipedia)
Suite à ces expériences, une version du Ratel spécialisée comme chasseur de char à longue distance a été développée, le Ratel-ZT3, muni d’une tourelle permettant de tirer 3 missiles anti-char ZT3. Cette version est encore en pré-production lorsque l’opération « Modular » débute, et les 4 premiers exemplaire sont envoyés au front.

 Les véhicules de transport de troupes : Casspir et Buffel

Casspir

- Le Casspir est un transport de troupes 4x4 blindé et protégé contre les mines grâce à une plancher renforcé et une forme du châssis en V destinée à en dévier l’explosion. Il a été conçu à la fois pour la police et l’armée. Il dispose de mitrailleuses pour sa protection rapprochée. Sur certains exemplaires a été monté un canon de 20mm. Il peut transporter 12 fantassins en plus de ses 2 hommes d’équipage. Depuis, une version améliorée a été développée et vendue à l’armée américaine, qui l’utilise en Irak et en Afghanistan
Casspir (via wikipedia)

- Le Buffel est lui aussi un véhicule blindé 4x4, protégé contre les mines, plus rustique et spécifiquement conçu pour le bush. Il peut emporter 10 hommes équipés en plus du pilote. Il possède une grande autonomie (1000 km) et un réservoir d’eau de 100 l incorporé pour ses occupants.

L’Artillerie

- Valkiri-22 : lance-roquettes multiple de 127mm monté sur camion, portée maximale 36 km.


un LRM Valkiri-22 (via wikipedia)

-   G-5 : obusier de 155mm, de conception nationale, reconnu comme le meilleur de ce calibre à l’époque. Sa portée record de 40 km, tout en gardant une bonne précision, alliée à sa bonne cadence de tir, permettait à la SADF d’écraser sous un tapis d’obus les formations compactes du FAPLA, tout en restant hors de portée de l’artillerie adverse. De nos jours, sa portée atteint 70 km et a inspiré la conception de nombreux obusiers similaires maintenant en service dans d’autres pays, comme les Etats-Unis et la France.
 
- G-6 « Rhino »: automoteur d’artillerie, résultat de montage d’un G5 en tourelle blindée sur un châssis 6X6, permettant à l’artillerie de suivre ainsi le rythme des autres véhicules tout-terrain. Les 3 premiers exemplaires de pré-production sont présents à partir de la fin de l’opération « Modular ».


G-6 (via www.groundsystems-index.com)


Sources


32ème bataillon



Organisation et tactiques


“Flying Columns in Small Wars: An OMFTS Model”, Major Michael F. Morris, U.S. Marine Corps






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